Messi critiqué en France, son clan ne comprend pas

Messi critiqué en France, son clan ne comprend pas

Le journaliste espagnol Guillem Balague, très proche de Messi, ne comprend pas les critiques adressées à la Pulga.

Sergio Aguero n'est pas le seul à penser que la presse française est très dure avec Lionel Messi lorsqu'il s'agit de sa performance contre le Real Madrid. Guillem Balague, un journaliste espagnol qui connaît bien Messi et a été son biographe par le passé, est également de cet avis. Dans sa chronique pour Le Parisien, ce dernier a jugé qu'il n'y avait "pas de crise de Leo, comme certains

veulent le faire croire". "Le problème, c'est que la plupart des gens ne voient que ce qu'il fait en surface. Pour

le juger, attendons qu'il ait retrouvé toute sa forme et sa lucidité", a-t-il laissé entendre.


"Les critiques à l'encontre de Messi sont injustes".


Comme El Kun, Ballague a estimé que les remarques négatives à l'encontre de la Pulga étaient disproportionnées. "Les médias français se sont uniquement concentrés sur ses faiblesses, et je pense que c'est injuste", a-t-il déploré.


Pour ce qui est de l'influence offensive limitée que le septuple Ballon d'Or a eue contre les Merengues, Ballague a une explication tactique. "Leo avait pour mission de créer une supériorité au milieu du terrain. L'une des consignes était de se rapprocher des défenseurs centraux et de

Verratti pour contrôler le jeu. Le plan a fonctionné", a-t-il souligné. D'un point de vue défensif, en participant au pressing collectif

, il a constamment perturbé la construction du Real et empêché les défenseurs centraux de trouver Kroos ou Modric. En interrompant cette transition, le Real a eu beaucoup de mal à franchir la ligne médiane".


Ballague a ensuite conclu en indiquant que Messi retrouvera tout son rayonnement dès qu'il sera physiquement au niveau : "On peut faire une lecture négative de son jeu : Messi n'était pas à la hauteur et il n'a pas eu une énorme influence. C'est vrai, il n'était pas à son meilleur niveau physiquement, mais il ne faut pas minimiser l'impact des derniers mois : une vie qui a changé, des blessures, des voyages en Argentine et puis le Covid, qui l'a touché plus durement qu'on ne le pense. On peut aussi voir les choses de manière positive : Il y a clairement un potentiel d'amélioration

, et cela se verra lorsqu'il aura retrouvé sa forme physique. Les automatismes vont s'améliorer".