Si Tadej Pogacar a maintenu l'idée de participer à Paris-Roubaix le 17 avril, le Slovène ne prendra pas le départ de l'Enfer du Nord, et ce malgré la déception de sa quatrième place au Tour des Flandres malgré sa domination. Néanmoins, le Slovène était sur le parcours de Paris-Roubaix lundi. Il n'avait qu'un seul objectif : reconnaître les sections pavées que le peloton du Tour de France empruntera en juillet prochain.
Alors que le numéro un mondial n'a fait aucun commentaire, son directeur sportif Aart Vierhouten était beaucoup plus bavard. Je trouve cela fantastique", a-t-il déclaré dans un commentaire repris par Sporza. Ce sont mes parcours préférés. J'ai participé onze fois au Tour des Flandres et à Paris-Roubaix et je les ai tous parcourus. Un coureur qui veut gagner un grand tour doit être bon dans tous les domaines, ce type d'étape a donc tout à fait sa place dans la Grande Boucle".
C'est totalement irresponsable
Le parcours prévu par les organisateurs du Tour de France pose toutefois un problème à l'ancien coureur belge. En effet, les coureurs vont le parcourir en sens inverse, comme c'est le cas sur Paris-Roubaix, ce qui pourrait s'avérer dangereux. "Le deuxième secteur pavé sera parcouru en descente. C'est complètement fou. Les coureurs vont rouler à 60-65 kilomètres par heure sur les pavés... Et avec toute la nervosité du Tour de France, ce secteur n'a pas sa place dans la Grande Boucle", a-t-il tonné.
Le problème est d'autant plus évident qu'il ne s'agit que du deuxième secteur de la journée, ce qui signifie que le peloton sera encore compact. Le risque de chutes est donc d'autant plus grand. Certes, ce secteur a déjà été emprunté en 2018, mais sans dommages. "A l'époque, il faisait heureusement sec. Mais en cas de pluie, il est totalement irresponsable de faire passer les coureurs dans ce secteur", a-t-il tonné.
En 2014, lorsqu'il avait plu entre Ypres et Wallers, les organisateurs avaient supprimé plusieurs secteurs pavés.