Marion Rousse, coureuse jusqu'à l'âge de 24 ans, conseillère à la télévision avant même la fin de sa carrière professionnelle, compagne de Julian Alaphilippe depuis cinq ans et désormais directrice du Tour du France au féminin, est devenue l'une des voix les plus importantes du cyclisme français. Un exploit pour cette femme du Nord de la France, tombée dans la marmite du vélo dès son plus jeune âge.
Ma vie tourne autour du cyclisme
"J'ai eu la chance de trouver ma voie très rapidement. Enfant, j'adorais le sport en général et j'ai choisi le cyclisme, a-t-elle confié au magazine Paris-Match. Aujourd'hui, ma vie tourne autour du cyclisme. J'ai toujours voulu faire du cyclisme à haut niveau, mais je n'ai jamais pensé à faire de la télévision. Adolescente, j'étais très réservée. Quand je gagnais une course et que je devais monter sur le podium pour recevoir mon prix et faire un discours, j'étais paralysé. C'est la télévision qui est venue à moi et non l'inverse. Et comme je suis jaloux de m'ouvrir au monde, que je suis un fonceur, que je travaille dur et que j'aime faire les choses bien, j'ai accepté l'offre".
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Ils étaient terrifiés
Ce succès dans le cyclisme doit être un soulagement pour ses parents et en particulier pour son père. "Il avait peur pour moi, que je sois déçue parce que le cyclisme féminin n'était pas une priorité. C'est ma mère qui m'a inscrite en secret. J'ai aussi participé à ma première course sans lui dire quoi que ce soit, mais comme j'ai gagné, j'ai dû le mettre dans la confidence", a-t-elle expliqué.
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Ses parents peuvent donc être rassurés. "C'est vrai qu'ils avaient peur. Ils craignaient que je ne sois pas heureuse dans le cyclisme", a-t-elle déclaré. Ensuite, ils ont craint le monde difficile de la télévision. Puis je suis devenue directrice adjointe du Tour de Provence, puis du Tour de Savoie. C'est là que j'ai fait mes premières expériences avec la direction de course. Aujourd'hui, ils me disent : "Tu nous impressionnes". Et surtout, ils me voient hyper épanouie".