Julian Alaphilippe doit s'armer de patience. Dix jours après sa violente chute à Liège-Bastogne-Liège, au cours de laquelle il s'est fracturé l'omoplate, s'est cassé deux côtes et a souffert d'un pneumothorax, le coureur de Quick-Step est toujours dans l'incertitude quant à la durée de son indisponibilité. Des examens complémentaires, prévus pour le 12 mai, devraient lui permettre d'en avoir le cœur net, selon Patrick Lefevere.
Après Franck Alaphilippe, cousin et entraîneur du double champion du monde tricolore, le lendemain de l'accident, c'est le manager général de l'équipe Quick Step Alpha Vynil qui a donné des nouvelles de son coureur. "L'une des côtes qui a perforé les poumons de Julian et qui a provoqué le pneumothorax a beaucoup bougé et présente la plus grosse fracture. Et c'est ce qui nous inquiète un peu", a-t-il déclaré au journal Le Parisien, avant d'expliquer à RMC Sport : "Il est rentré chez lui, en Belgique, où il se repose. Il a toujours du mal à respirer, mais il va beaucoup mieux que la semaine dernière.
Julian Alaphilippe continue de garder le silence. Même chose pour sa compagne Marion Rousse, d'habitude très active sur les réseaux sociaux, où elle aime partager son quotidien et celui de son jeune fils Nino. Depuis ce dimanche fatidique, la consultante de France Télévisions qui commentait la Doyenne des classiques, choquée par les images montrant son compagnon dans le fossé au pied d'un arbre, se tait elle aussi, laissant au reste de son entourage le soin de donner des nouvelles de Rousse, né à Saint-Amand-Montrond. Une décision radicale de la part de l'ancienne championne française.