Julian Alaphilippe a retrouvé le sourire. Bien qu'il souffre encore des séquelles de la terrible chute qu'il a subie le 24 avril dernier sur les routes de Liège-Bastogne-Liège et qui s'est soldée par deux côtes cassées, une fracture de l'omoplate et un pneumothorax, le coureur de QuickStep va de mieux en mieux. "Ma récupération se passe bien et les douleurs sont moins fortes. Je respire beaucoup mieux et tout va dans la bonne direction", a-t-il écrit le week-end dernier.
La guérison suit son cours et ce 12 mai devrait marquer une étape importante. Le double champion du monde tricolore doit subir une série d'examens qui devraient permettre de déterminer plus précisément la durée de son indisponibilité et donc de savoir si le natif de Saint-Amand-Montrond pourra prendre le départ du Tour de France début juillet.
C'est court, mais avec le talent qu'il a...
"Il a rendez-vous à l'hôpital le 12 mai pour faire examiner ses fractures. A cette date, nous saurons si le médecin lui a donné le feu vert pour reprendre le cyclisme. Nous prendrons alors une décision concernant le Tour de France", a récemment déclaré le manager de QuickStep Patrick Lefevere, ajoutant à propos de sa participation au Tour de France : "C'est court, mais avec le talent qu'il a, cela doit être possible". Et aussi parce que Julian Alaphilippe, avec son optimisme naturel, "on récupère toujours plus vite".
Le patron de QuickStep avait toutefois fait part de son inquiétude concernant l'une des blessures de son coureur. "Une des côtes qui a percé le poumon de Julian et qui a provoqué le pneumothorax a beaucoup bougé et présente la plus grosse fracture. Et c'est ce qui nous inquiète un peu", a-t-il expliqué.