Après son faux pas inattendu lors du match de Ligue 1 contre Clermont dimanche dernier, Dimitri Payet était passablement énervé. Le Français a été agacé par la performance médiocre de son équipe et a appelé ses coéquipiers à un peu plus d'humilité. Ces déclarations ont fait couler beaucoup d'encre et sont logiquement arrivées aux oreilles de Jorge Sampaoli.
Sampaoli n'en veut pas à son capitaine
Lors de la conférence de presse de mercredi et avant le match retour de barrage contre Qarabag en conférence de la Ligue Europa, l'entraîneur marseillais a déclaré que son capitaine était libre de s'exprimer comme il le souhaitait. "Je pense que chaque personne a le droit de dire ce qu'elle veut. Et cela dépend aussi de chaque match. Nous devons travailler pour que cela ne se reproduise pas, en particulier nos difficultés à gagner au Vélodrome", a-t-il déclaré. L'Argentin a toutefois parlé différemment lorsque les plaintes sont venues de son autre star, l'attaquant Arkadiusz Milik.
Alors qu'il demandait à son groupe de se secouer, Sampaoli a insisté sur le fait qu'il ne fallait pas tout remettre en question pour un simple relâchement. Je suis convaincu de ma façon de jouer", a-t-il déclaré. Parfois ça marche, parfois non (...) Il y a une façon particulière de voir une victoire ou une défaite. Si vous regardez bien les derniers matches, la tactique ne change pas beaucoup (...) Ce qui change, c'est la façon dont l'adversaire se positionne, où sont les espaces. Mais pour vous (les journalistes, ndlr), que l'on gagne ou que l'on perde, tout est différent, même si ce n'est pas différent".