Peter Bosz, qui a été engagé l'été dernier comme entraîneur de l'Olympique lyonnais, n'a jusqu'à présent pas réussi à mettre en place ses règles de jeu. L'ancien entraîneur du Bayer Leverkusen, qui souhaite avant tout que son équipe adopte un jeu offensif en exerçant un pressing haut à la perte du ballon, est conscient du début de saison difficile de son équipe, qui n'est que 11e de Ligue 1 avant le déplacement à Troyes dimanche (17h). A la trêve hivernale, les Gones étaient même 13e ; un classement qui aurait dû conduire au licenciement de l'entraîneur hollandais, comme il l'a raconté au Progrès.
"Je sais que je dois gagner des matches"
"Normalement, si j'étais 13e, dans un club qui veut jouer la Ligue des champions, honnêtement, j'aurais été licencié à cause des résultats. Mais je pense aussi qu'il faut voir ce qui s'est passé pendant ces cinq mois et j'aimerais rester plus longtemps. J'apprécie la confiance des dirigeants et je me sens très bien dans ce club. Mais je sais que je dois gagner des matches", a-t-il déclaré dans une interview accordée au journal français L'Equipe. Nommé l'été dernier pour succéder à Rudi Garcia et sous contrat jusqu'en 2023, le natif d'Apeldoorn n'a plus qu'un mois pour convaincre son président Jean-Michel Aulas de ses qualités. En effet, le patron de l'OL a donné jusqu'à fin février à son entraîneur pour une éventuelle amélioration, alors que le nom de Laurent Blanc a été évoqué au micro d'Europe 1 comme une idée qui trotte toujours dans la tête du président pour l'avenir sur le banc.
. Unbilan
🔴INTERVIEWLE PROGRÈS
À lire aussi
de la première partie de la saison, ses ambitions, sa philosophie. Peter Bosz, l'entraîneur de l'OL, se confie ➡️ https://t.co/HZif TOHTJg #OL #OlympiqueLyonnais pic.twitter.com/qnwZoMPm3O
- Le Progrès Sports Rhône (@LeProgresSport) janvier 13, 2022
Sans chercher d'excuses au moment d'évaluer son bilan à mi-saison, Bosz assume sa responsabilité dans la situation actuelle. "La place que nous aurons à la fin de la saison, nous la mériterons de toute façon. On a déjà trouvé les cartons rouges, les incidents, le départ de juin, les dix matches de suspension du président, l'arbitre du match contre Marseille qui n'a pas dit la vérité, ça fait beaucoup de choses", a-t-il énuméré. Au passage, l'entraîneur de l'OL a eu quelques mots pour Juninho, qui a quitté le club et son poste de directeur sportif en décembre dernier. "J'ai bien travaillé avec lui. Il m'a beaucoup aidé, surtout au début, quand je ne connaissais pas tous les joueurs", a loué Bosz.