L'ambiance n'est pas idéale à Lille. Battu deux fois de suite en Ligue 1 par Troyes (3-0) et Monaco (1-2), le club entraîné par Jocelyn Gourvennec se prépare à jouer ses deux derniers matches de la saison dans une relative indifférence, même s'il se trouve à la 10e place. Samedi, le LOSC est attendu à Nice pour prendre sa revanche sur la claque reçue à l'aller (4-0). "C'était un match très étrange, complètement irrationnel. Nous sommes à l'autre bout du championnat et bien sûr, ce sera un match engagé, disputé", a déclaré l'entraîneur des Dogues en conférence de presse, relayée par L'Equipe.
"On est toujours en danger, même quand les choses se passent bien"
Il voulait terminer la saison "sur une note positive", mais estimait aussi qu'"une partie de notre entourage n'est pas avec nous". Il a décrit son groupe comme "honnête" et les a exhortés à conserver cette qualité "jusqu'à la fin", tout en donnant son impression sur la saison. Critiqué par une partie des supporters, le natif de Brest s'est montré transparent. "Je suis entraîneur, je sais très bien que l'entraîneur est la première cible, on est toujours en danger, même si les choses se passent bien", a-t-il déclaré.
Si le sprint final a été "raté", remporter un titre (le Trophée des champions, ndlr) ou atteindre les huitièmes de finale de la Ligue des champions (élimination contre Chelsea, ndlr) n'était pas "sans importance" à ses yeux. "Après, chacun a le droit de penser ce qu'il veut. J'ai la faiblesse de penser que je mérite un peu plus de respect. Mais ce n'est que mon sentiment en tant qu'homme et en tant qu'entraîneur", a jugé Gourvennec.