L'instance a été saisie après le rapport du délégué du match de Ligue 1 entre Nice et Saint-Etienne (4-2) mercredi, qui avait constaté l'incident, comme le lui permet son règlement. Des supporters du club azuréen avaient réinterprété une chanson des supporters nantais en hommage à leur ancien buteur, décédé en 2019 à l'âge de 28 ans dans un crash dans la Manche alors qu'il se rendait à Cardiff pour finaliser son transfert. L'incident, qui a donné lieu à de nombreuses condamnations, dont celle de l'OGC Nice, s'est produit quatre jours après la finale de la Coupe de France, perdue samedi par les Aiglons face aux Canaris (1-0).
Les insultes "venaient de quelques personnes, mais il n'y en avait pas que trois. Mais qu'ils restent chez eux avec leurs bouteilles et leurs insultes. Si c'est ça notre société, on est dans la merde", a réagi l'entraîneur de Nice, Christophe Galtier. "La connerie humaine n'a pas de limite, je suis révolté", a renchéri son homologue nantais, Antoine Kombouaré, après la victoire de son équipe contre Rennes (2-1) dans la soirée. "Ces types n'ont rien à faire dans un stade. Il faut les bannir, vraiment. C'est honteux. J'ai de la peine pour la famille d'Emiliano. Je savais que les supporters pouvaient être violents et stupides, mais ça...", a-t-il poursuivi.
Cette saison, les ultras niçois avaient déjà été montrés du doigt après l'interruption du match contre Marseille en août dernier suite à des échauffourées qui avaient conduit certains supporters à envahir la pelouse et à agresser les joueurs adverses. L'OGC Nice a été sanctionné par un retrait de deux points (dont un avec sursis) et la fermeture totale de son stade pendant trois matches. Son match contre l'OM a également été reprogrammé à huis clos sur terrain neutre. La prochaine réunion de la commission de discipline est prévue pour le mercredi 18 mai.