Vincent Labrune n'est pas inquiet. Jeudi, le rapport de la DNCG a révélé que les clubs français de Ligue 1 avaient perdu 645,89 millions d'euros la saison dernière. Aux yeux de l'actuel président de la LFP, la situation est toutefois claire : "Le football français est sauvé", a-t-il déclaré dans une interview au journal Les Échos. Toutefois, la situation aurait pu être tout autre, puisque le football tricolore "a perdu 1,8 milliard en deux ans. Le système était pratiquement en faillite. Sans l'aide de l'État et l'engagement des clubs, nous allions droit dans le mur".
L'objectif clair de Labrune à l'horizon 2028 pour le football français.
Logiquement, l'arrêt complet des différentes compétitions a entraîné un manque à gagner colossal (250 millions d'euros), à l'instar du fiasco de Mediapro (600 millions d'euros). Labrune a parlé de "contraintes très fortes qui nous pénalisent par rapport aux autres grands championnats européens" et a pointé une "fiscalité particulièrement lourde", en s'appuyant sur un exemple concret : "le club de Clermont en Ligue 1 paie à lui seul plus de charges que tous les clubs de Bundesliga réunis". Ambitieux, l'ancien président de l'Olympique de Marseille, à la tête de la Ligue depuis 18 mois, a réaffirmé son souhait de placer le football français dans le top 3 européen d'ici 2028. "Il n'y a aucune raison pour que le football des clubs tricolores ne soit pas au niveau de notre équipe nationale, championne du monde", a-t-il argumenté.