Bordeaux, lanterne rouge de la Ligue 1, doit faire face à une affaire de racisme présumé. Jeudi, les joueurs des Girondins sont montés aux barricades pour défendre Benoît Costil et Laurent Koscielny, accusés de racisme notamment par le porte-parole des Ultramarines, Florian Brunet. "Suite aux différents articles parus hier, le groupe professionnel se joint à l'association pour démentir formellement les accusations de racisme à l'encontre des joueurs de l'équipe. Nous condamnons toute forme de racisme dans le football et dans la société. Nous souhaitons maintenant nous consacrer à notre tâche et retrouver notre calme. Nous remercions chaleureusement tous ceux qui nous soutiennent. Soyez assurés que nous nous battrons pour sauver le club et le maintenir dans l'élite", ont déclaré les joueurs des Girondins de Bordeaux dans un communiqué dont Sud-Ouest a obtenu copie.
L'UNFP soutient les Girondins "sans la moindre réserve"
Pour rappel, le gardien de but des Girondins, Benoît Costil, a porté plainte contre les Ultramarines en 1987 pour diffamation, selon les informations de Sud-Ouest et L'Equipe. L'UNFP a également publié un communiqué et a défendu les joueurs face aux supporters. "Alors que leur club préféré doit rassembler toutes ses forces pour relever la tête et sortir de la crise, quelle mouche a piqué certains supporters de Bordeaux, quelle force obscure les pousse ainsi à brûler aujourd'hui ce qu'ils ont adoré hier et à accuser les joueurs de tous les maux", peut-on y lire. L'Union nationale des footballeurs professionnels soutient les Girondins "sans la moindre réserve". L'équipe entraînée par David Guion, qui lutte pour le maintien en Ligue 1, se rendra à Lille le 2 avril pour tenter de décrocher le 30e titre de champion de France.