Sur son compte Instagram, Costil écrit qu'"à partir du 20 mars, des personnes mal intentionnées ont cru pouvoir porter atteinte à mon honneur et à ma réputation en colportant publiquement de fausses informations et en m'accusant d'avoir tenu des propos et d'avoir eu un comportement prétendument raciste au sein de l'équipe. Je conteste avec force et détermination ces fausses accusations qui ne correspondent ni à mes valeurs ni à mon éducation. C'est pourquoi j'ai demandé à mon avocat, David Boussidan, de prendre les mesures juridiques appropriées pour faire la lumière sur cette affaire et sur les motivations des auteurs, qui devront répondre de leurs actes", poursuit le texte.
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À la mi-temps du match contre Montpellier (0-2), le gardien de l'équipe de France avait eu une altercation avec le porte-parole des Ultramarines, Florian Brunet. Alors que Costil mimait un geste laissant entendre que ce supporter était à la solde des dirigeants, il avait été sifflé à chaque prise de balle durant la deuxième mi-temps. Peu avant la fin du match, il a été accusé de "comportement scandaleux, parfois raciste", tout comme l'ancien défenseur Laurent Koscielny, qui a dû mettre un terme à sa carrière en janvier et qui est depuis devenu l'ambassadeur du club. L'accusation des Ultramarins s'est appuyée sur deux témoignages d'un ancien et d'un actuel salarié du club, proches du groupe professionnel.
Les Girondins, qui ont mené une enquête interne suite à ces accusations, n'ont pour l'instant pas communiqué de résultats. Costil avait été nommé samedi dernier par l'entraîneur David Guion pour le match à l'extérieur à Lille (0-0), mais il était resté sur le banc. Son remplaçant Gaëtan Poussin a été aligné dans le Nord et a permis à Bordeaux de réaliser son premier clean sheet de la saison.