Nommée porte-drapeau de la délégation française aux Jeux olympiques d'été de Tokyo 2020 (qui se dérouleront à l'été 2021, ndlr) aux côtés du gymnaste Samir Aït-Said, Clarisse Agbegnenou avait assumé son rang sur les tatamis nippons. Tout d'abord par sa classe. Lorsqu'elle s'est retrouvée en finale face à Tina Trstenjak, l'adversaire qui l'avait privée de l'or olympique à Rio en 2016, la première réaction de la licenciée du club de Champigny-sur-Marne, après son waza-ari victorieux en finale l'été dernier, a été de prendre la Slovène dans ses bras. Une rivale qu'elle respecte énormément. Les images ont bien sûr fait le tour du monde et suscité le respect.
Clarisse Agbegnenou, qui a remporté le titre dans la catégorie de poids -63kg chez les femmes, a également remporté la médaille d'or dans la compétition par équipe mixte. Un titre de plus qu'elle peut exposer dans sa vitrine de trophées bien remplie. Après avoir remporté huit titres sur la scène internationale, elle a eu la chance de monter au total treize fois sur le podium des plus grandes compétitions. Un grand bonheur pour elle, mais aussi pour les fans de judo tricolores, notamment grâce à son sourire éclatant. C'est notamment pour cette raison qu'elle a reçu de nombreux messages lui demandant les raisons de son absence au Paris Grand Slam, qui s'est déroulé le week-end des 6 et 7 février à l'Accor Arena.
Une carrière temporairement
mise entre parenthèsesMardi, la judoka de 29 ans a répondu aux questions sur son compte Instagram, posant fièrement aux côtés de son partenaire, qui exhibait des chaussettes pour nourrissons en souriant. Elle a écrit : "J'annonce officiellement que je ne reprendrai pas tout de suite parce que je suis enceinte", puis a fait part de ses impressions sur sa grossesse et de ses futures intentions sportives. "C'est quelque chose que j'attendais avec impatience en tant que femme ! Je fais donc une pause dans ma carrière de judoka. Mais ne vous inquiétez pas, je serai de retour aux Jeux olympiques de Paris en 2024". Elle a conclu son intervention par le post-scriptum "Nous ne connaissons pas le sexe du bébé !