L'ancien entraineur de l'Olympique de Marseille, José Miguel González Martín del Campo, dit Michel, s'est montré très virulent avec Labrune, l'ex-président du club. Il en a également profité pour raconter sa version des faits dans le litige qui l'oppose au club phocéen. Pause sport vous propose quelques morceaux choisis de son interview accordée à une radio espagnole.
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Interviewé par la radio Onda Cero, Michel est revenu sur son expérience marseillaise et sur les différends qui subsistent entre lui et le club, après que ce dernier a lancé une procédure de licenciement à son encontre:
Ils ont ouvert une enquête pour mauvais comportement avec 10 points. Sur les 10 points, l'un d'eux était par exemple que j'avais donné un jour de vacances en trop aux joueurs. Un autre était que je ne mettais pas la tenue du club lors des conférences de presse. Je sais que j'avais un contrat béton, car en France les contrats des entraîneurs sont d'au moins deux ans et les deux ans doivent être payés. Ils essayent de faire traîner les choses parce que le club est en vente et ils espèrent que celui qui viendra réglera le conflit.
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Mais si Michel juge que les faits qui lui sont reprochés sont ridicules, il blâme pour cela principalement l'ancien président du club Vincent Labrune. Apparemment, les deux hommes ne s'apprécient toujours pas le moins du monde :
Marseille un grand club, avec de grands supporters et un stade merveilleux. C'est un club qui me rappelle un peu Valence. La pire chose qui me soit arrivée là-bas, c'est d'avoir un président qui aujourd'hui d'ailleurs n'est plus là. Au final, je crois que le problème de ce club, c'était ce président. C'est un club avec beaucoup de problèmes, notamment à cause de l'ancien président qui était un homme habitué à se retrouver dans des situations louches.