Il espérait certainement un meilleur départ. Depuis ce vendredi, le Français Guillaume Martin, membre de l'équipe Cofidis, participe au premier Tour d'Italie de sa carrière. Pour cette première étape, l'arrivée à Visegrad n'était pas forcément le terrain de prédilection du Normand, puisque les cinq derniers kilomètres de la course étaient surtout réservés aux sprinteurs et puncheurs qui devaient se battre pour la victoire finale. Et c'est ce qui s'est passé, puisque la victoire est revenue au Néerlandais Mathieu van der Poel (Alpecin-Fenix), qui s'est imposé au sprint. Dans ce fameux final, Martin s'est retrouvé dans un petit écart, ce qui lui a déjà fait perdre quelques précieuses secondes sur ses principaux concurrents pour le classement général. Au total, ce sont douze secondes qu'il a perdues sur la tête de course, ce qui lui a valu une 43e place
"Une première étape relativement tranquille"
A titre de comparaison, ses principaux rivaux, comme son compatriote Romain Bardet de l'équipe DSM, ont terminé à quatre secondes de la tête de course. Après l'arrivée, Guillaume Martin s'est exprimé sur le site officiel de son équipe : "C'était une première étape relativement calme jusqu'à 10 km de l'arrivée et ensuite, comme prévu, c'est devenu très nerveux à l'approche de la montée finale. Nous savions qu'il n'y avait pas de règle des 3 km, nous devions donc nous placer pour ne pas subir de casse. J'ai dû slalomer entre les chutes et freiner plusieurs fois. J'ai dû faire des efforts inutiles pour revenir. Le plus important ce soir, c'est que je ne sois pas tombé. Demain (ndlr : samedi), j'ai un contre-la-montre au programme, qui sera assez court mais très explosif, moins de 10 km, avec une arrivée cahoteuse. Je vais m'attacher à faire un exercice studieux et à réaliser le meilleur temps possible pour sortir de Hongrie avec le moins de retard possible".