Simon Yates n'est pas inquiet. Il l'a dit jeudi lors de la traditionnelle conférence de presse d'avant-course et avant le départ de la 105e édition du Giro d'Italia 2022, qui débutera à Budapest en Hongrie. Pourtant, pas plus tard que samedi dernier, le Britannique s'est complètement effondré lors du Tour des Asturies, lorsqu'il a été victime d'une défaillance totale lors de la deuxième des trois étapes, la plus raide de toutes. Il a ainsi perdu plus de dix minutes par rapport au vainqueur final de la course, le Colombien Ivan Sosa. Le responsable de l'équipe BikeExchange Jayco a déclaré dans un rapport à l'AFP : "Je ne suis pas trop inquiet. Je me sens bien. J'ai gagné deux bonnes étapes là-bas (la première et la troisième, ndlr). J'ai de bonnes sensations dans les jambes. Le deuxième jour, j'ai été exposé à la chaleur pour la première fois (cette saison). Les conditions étaient très chaudes et aussi très humides. Par le passé, j'ai déjà eu quelques difficultés lors de ma première confrontation avec la chaleur. Je préférerais ne jamais avoir de mauvais jour et être au top de mes jambes tous les jours de l'année. Mais malheureusement, ce sport ne fonctionne pas ainsi. Nous devons simplement gérer nos ressources au mieux et c'est tout".
Yates fait de Carapaz son favori
Lors du Tour d'Italie 2018, le Britannique avait déjà remporté trois étapes au total et avait donc également passé 13 jours en rose. Mais il s'est effondré juste avant la dernière arrivée, alors qu'il ne faisait pas plus chaud ce jour-là. Finalement, c'est son compatriote Chris Froome qui a triomphé. Néanmoins, Simon Yates a déjà remporté un Grand Tour dans sa carrière, à savoir le Tour d'Espagne 2018, et en tant que prétendant à la victoire finale dans le Giro qui commence, il est toujours sur le podium, qu'il n'a obtenu que l'année dernière dans cette même course. Malgré tout, Simon Yates a déjà trouvé son "favori évident", à savoir Richard Carapaz d'Ineos Grenadiers : "Il a probablement l'équipe la plus forte, il a déjà gagné la course, je pense qu'il est normal de le considérer comme le favori".