Froome, la catastrophe se confirme

Froome, la catastrophe se confirme

Comme le grand patron d'Israel-Premier Tech l'admet lui-même, Christopher Froome ne retrouvera pas son niveau d'antan.

L'année n'a pas commencé sous les meilleurs auspices pour Christopher Froome. La faute à une blessure au genou qui lui a valu une pause de près de trois semaines en pleine préparation. Le quadruple vainqueur du Tour de France a certes pu participer à nouveau aux sorties, mais il doit toujours rester prudent. "Je ne ressens pas de douleur pour le moment, mais je dois rester prudent et faire les choses progressivement pendant la première partie de la saison", a-t-il récemment déclaré.

Ce revers continue de peser sur les rêves de Christopher Froome de retrouver son niveau d'antan à 34 ans. "Je n'ose pas me poser cette question", a déclaré Verbrugghe dans la presse belge, ajoutant à propos de sa récupération : "Cela n'a pas de sens de planifier son programme de course maintenant. Il doit d'abord être à 100%. J'espère qu'il pourra à nouveau courir à partir de la mi-mars".

Un salaire annuel de 5,5 millions d'euros

"En tout cas, Chris est extrêmement motivé. En février, il partira avec les gars de l'équipe de développement pour travailler sur sa forme. Nous savons ce que nous devons faire pour le remettre en forme et nous ferons tout ce que nous pouvons", assure-t-il. Le doute est néanmoins permis. Doute sur les 5,5 millions d'euros, son salaire annuel chez Israel-Premier Tech, ce qui a fait de lui le coureur le mieux payé du peloton la saison dernière.

Mais la contribution de Chris Froome ne s'arrête pas là. Le patron de l'équipe israélienne a déclaré : "Il y a plus que l'aspect sportif dans un tel contrat. Chris est un grand nom. Sa présence ouvre des portes qui seraient autrement restées fermées. Dans le cyclisme, il est aussi question de réputation et de prestige. Chris joue un grand rôle à cet égard et est également un modèle pour les jeunes coureurs de notre équipe".