Froome, fin de la tromperie ?

Froome, fin de la tromperie ?

Le quadruple vainqueur du Tour de France Christopher Froome, qui était sur la sellette depuis son accident, assure que maintenant qu'il s'est débarrassé de ses problèmes physiques, il est capable de planifier de grandes choses.

Sa première course de l'année, la semaine Coppi et Bartali, s'inscrivait dans la continuité des courses qu'il avait disputées au cours de l'année 2021, sa première saison chez Israel-Premier Tech. Le coureur britannique n'a pas pu suivre dès que le rythme s'est accéléré et s'est traîné pendant cinq jours pour finalement se retrouver en queue de classement.

Néanmoins, Christopher Froome est désormais totalement rassuré. Alors que sa préparation avait été perturbée par un nouveau pépin physique fin décembre, le coureur de 36 ans ne ressent plus aucune douleur. C'est ce qu'il a assuré à Velonews. "Je n'ai plus de problèmes maintenant. Pas de soucis, pas de douleurs, rien qui me freine. J'ai le feu vert, donc je n'ai plus qu'à travailler. Je suis maintenant sur cette voie avec ce que j'ai l'habitude de faire. L'entraînement, le sacrifice, c'est la partie que j'aime. Je m'accroche, c'est tout. C'est la première fois depuis la grande chute que tout fonctionne à 100 %", a-t-il déclaré.

J'aimerais revenir à ce que j'étais avant.

Le natif du Kenya a désormais le regard tourné vers le Tour de France et participera au Tour des Alpes (18 au 22 avril) et probablement au Tour de Romandie (26 avril au 1er mai) en guise de préparation. "Pour l'instant, c'est une page blanche. Beaucoup de choses vont dépendre de ce qui va se passer dans les deux prochains mois. Je pense qu'il ne serait pas utile de faire des pronostics dès maintenant si je ne sais pas où je vais aller dans un avenir proche. Cela peut vraiment aller dans deux directions. J'aimerais revenir à mon ancien moi, mais cela pourrait impliquer beaucoup de travail. J'ai le feu vert pour ce travail. Je suis optimiste et j'espère que j'y arriverai", a-t-il ajouté.

Le Britannique, recruté à prix d'or par Israel-Premier Tech et qui reste le deuxième coureur le mieux payé du peloton avec un salaire annuel estimé à 5,5 millions d'euros, ne devrait en tout cas plus pouvoir se cacher derrière ses problèmes physiques récurrents pour justifier ses résultats catastrophiques, sans commune mesure avec les investissements consentis par l'équipe israélienne, menacée d'exclusion du World Tour.