Deux côtes cassées, une omoplate fracturée et un pneumothorax : même si Julian Alaphilippe a échappé au pire, le bilan de sa chute à une soixantaine de kilomètres de l'arrivée de Liège-Bastogne-Liège n'en est pas moins lourd. Elle a suffi à le contraindre à rester quelques jours à l'hôpital.
"L'une des côtes qui a perforé les poumons de Julian et provoqué le pneumothorax a beaucoup bougé et présente la plus grosse fracture. Et c'est ce qui nous inquiète un peu", a expliqué Patrick Lefevere, le manager de Quick-Step, avant de fixer un rendez-vous pour des examens complémentaires le 12 mai. Et l'heure du soulagement a sonné pour le natif de Saint-Amand-Montrond". Les examens ont montré que le pneumothorax dont il souffrait suite à sa chute il y a trois semaines s'est complètement résorbé", a indiqué l'équipe belge, précisant que "cela signifie que Julian peut maintenant reprendre un entraînement léger sur roulettes".
Cela doit être possible
Malgré la gravité de son pneumothorax, Julian Alaphilippe est dans les temps et peut désormais se concentrer sur le Tour de France, qui débutera début juillet. Le compte à rebours a commencé et le Français a maintenant un peu moins de 50 jours pour être opérationnel. "C'est court, mais avec le talent qu'il a, cela doit être possible", a déclaré le patron de Quick-Step, ajoutant qu'avec l'optimisme naturel dont Julian Alaphilippe fait preuve, "on récupère de plus en plus vite".
Je pense qu'il est possible que nous voyions Julian sur le Tour", a déclaré Laurent Jalabert à RTL. Il faut savoir qu'en cas de fracture, il faut compter six semaines pour une consolidation complète. Six semaines, c'est quand même assez loin, pratiquement mi-juin, mais ça ne veut pas dire qu'il ne pourra pas remonter sur un vélo avant, tout dépendra de sa capacité à supporter cette douleur".