Il y a bien eu une tentative d'attentat contre le Rallye Dakar. C'est ce que semble confirmer l'enquête menée après l'explosion d'un véhicule d'assistance le 30 décembre dernier, avant le départ du rallye-raid. Des traces d'explosifs ont été retrouvées sur la carrosserie du véhicule, rapporte RTL, ce qui ne laisse qu'une seule possibilité, celle d'un "engin explosif improvisé" et non d'une explosion accidentelle.
Ces éléments ont été relevés par les enquêteurs français de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), de la police technique et scientifique et du parquet national antiterroriste, qui se sont rendus sur place en Arabie saoudite fin janvier, poursuit RTL.
Parmi les six occupants du véhicule visé par l'attentat, le conducteur Philippe Boutron a été le plus gravement touché. Il a été gravement blessé aux jambes et est toujours hospitalisé plus de six semaines après l'incident. Les cinq autres occupants du véhicule s'en étaient sortis sans dommages physiques majeurs.
Philippe Boutron a été plongé dans le coma après l'explosion et a frôlé le pire. "Je ne sais pas quand je pourrai remarcher, mais mes jambes sont sauvées et c'est l'essentiel", confiait-il fin janvier à France Bleu Orléans.