Ce mardi, Frankie Fredericks, le président de la commission d’évaluation des JO 2024 a présenté sa démission.
Membre du comité international olympique (CIO) depuis 2012, le namibien ex-sprinter et champion du monde du 200m s’est retiré de la présidence de la commission, il a été remplacé immédiatement après sa démission par le suisse Patrick Baumann secrétaire général de la Fédération internationale de basket-ball.
"Je démissionne de mon poste de président de la Commission d'évaluation des JO 2024 car il est essentiel que le travail important fait par mes collègues soit considéré comme mené de façon juste et impartiale. Paris et Los Angeles présentent deux candidatures fantastiques et je ne veux pas devenir un élément perturbateur dans cette grande compétition" a fait savoir Frankie Fredericks dans un communiqué adressé à l’AFP. Ainsi le namibien ne participera pas en septembre prochain au vote pour le choix de la ville hôte des JO 2024.
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En effet son nom est étroitement lié à des affaires de corruption. Soupçonné d’avoir touché auparavant des pots de vin, le namibien était sous le viseur de la presse française. Le Monde a révélé dans un article datant du 4 mars dernier qu’en 2009 Frankie Fredericks avait touché 299.300 dollars le jour d’attribution des JO à RIO. Un versement issu de la société de Papa Massata Diack, lui-même accusé d’avoir touché 1,5 millions de dollars (3 jours avant le vote) de la part d'Arthur Cesar de Menezes Soares Filho, un homme d’affaire brésilien.
Toutefois le namibien a nié les faits, expliquant que le versement s’est fait dans un cadre légal pour "services rendus entre 2007 et 2011".