David Lappartient, patron de l’Union cycliste internationale (UCI), a déclaré jeudi qu’il aurait aimé que Sky suspende Chris Froome après son contrôle antidopage positif durant sa dernière Vuelta. Une déclaration faite pendant une entrevue pour le quotidien régional Le Télégramme.
David Lappartient pense que le cycliste britannique devrait être momentanément écarté du circuit en attendant la décision sur son contrôle antidopage jugé anormal. Une mesure qui rendrait les choses plus simples pour tout le monde, bien qu’il ne présage pas de la culpabilité de Chris Froome. Le président de l’UCI pense que le manager du coureur devrait prendre ses responsabilités. Ce serait bénéfique pour les autres membres de son équipe qui commencent à ne plus supporter l’image générale qu’elle véhicule depuis le début de cette affaire. Pour rappel, il a été découvert que Chris Froome aurait ingéré une grande dose de salbutamol. David Lappartient estime que le sportif devrait se constituer un dossier solide prouvant son innocence s’il l’est vraiment. Il précise toutefois que le jeune homme est déjà coupable aux yeux de tout le monde.
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En outre, David Lappartient craint que cette affaire ne traîne longtemps et dure au minimum un an. Le Legal Anti-Doping Services (LADS) de la fédération de cyclisme examinera les arguments de Chris Froome et tranchera. Il pourrait écoper d’une sanction de deux ans qu’il pourra contester devant le tribunal antidopage de l’UCI avec une possibilité d’appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Une bataille juridique qui durera longtemps pourrait s’engager. Enfin, David Lappartient déclare ne pas être contre les Autorisations à usage thérapeutique (AUT) de médicaments tels que le salbutamol. Toutefois, de nombreux athlètes s’en servent pour booster leur performance, ce qui représente un dopage.
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