L'équipe de France s'est imposée face à l'Italie. Avec une large victoire et un succès avec points de bonus, les Français se sont hissés en tête du Tournoi des 6 Nations avant de recevoir l'Irlande le week-end prochain. Raphaël Ibanez n'a toutefois pas caché que tout n'était pas parfait. Les vingt premières minutes ont montré que cette équipe n'avait pas joué ensemble depuis trois mois", a déclaré le manager de l'équipe tricolore en conférence de presse. Il fallait retrouver un rythme pour maîtriser ce match contre des Italiens courageux".
Même si c'est à ses yeux "une victoire satisfaisante pour bien commencer le tournoi", l'ancien talonneur international reconnaît qu'il fallait "retrouver la ligne d'avantage et les collisions dans un jeu simple et direct". Il a félicité ses joueurs qui "sont restés solides et sérieux et sont montés en puissance en deuxième mi-temps", sans occulter les "conditions délicates" dans lesquelles s'est déroulé le match.
"Il faut que l'on passe à la vitesse supérieure".
Gabin Villière, auteur d'un hat-trick contre les Italiens, a réalisé une performance "exceptionnelle" selon le manager général de l'équipe de France. Il joue à un poste où il peut marquer beaucoup de buts, mais ce qui le caractérise, c'est son attitude combative", a-t-il ajouté. Il est un exemple pour ses coéquipiers". Alors que les Bleus doivent "profiter du moment", le staff technique se tourne déjà vers le duel contre le quinze de trèfle, qui a réalisé une performance impressionnante contre le pays de Galles samedi.
"Fabien Galthié s'est déjà penché sur l'analyse du match irlandais", a déclaré Raphaël Ibanez, qui a estimé que le résultat des Irlandais n'était "pas une surprise" pour l'équipe classée quatrième au monde. Le manager de l'équipe de France a ajouté : "Le défi pour nous tous est de faire en sorte que les six jours qui nous séparent du match en Irlande soient aussi complets que possible. Nous savons qu'il nous faut encore passer à la vitesse supérieure. C'est ce que nous allons faire". Une préparation qui sera marquée par "une seule grande séance d'entraînement". Mais contre les Irlandais, "c'est la volonté commune qui comptera le plus".