Antoine Dupont (demi de mêlée et capitaine du XV de France, au micro de France 2).
"C'est notre troisième tournoi ensemble et nous avons terminé deux fois à la deuxième place. C'était vraiment frustrant parce que c'était des matchs que nous aurions pu gagner, qui étaient serrés, mais nous avons fini derrière. Aujourd'hui, nous voulions avoir la clé en main pour gagner, et nous avons réalisé ce grand chelem, c'est incroyable. Nous savons à quel point cette compétition est difficile, combien de temps le public l'a attendue et nous aussi. Nous allons vraiment en profiter maintenant. Nous repensons à tous les sacrifices, à tous les entraînements, à tout ce que nous avons enduré depuis des semaines, des années. Nous nous entraînons tous les jours, nous souffrons pour pouvoir vivre de tels moments, de telles émotions. Ça fait du bien de lâcher prise quand c'est gagnant. Peut-être que lundi, nous réfléchirons à la suite des événements. On a tous ça dans un coin de notre tête et c'était important de gagner des compétitions pour se préparer à une Coupe du monde, qui plus est à domicile. Cette équipe est très ambitieuse et se donne aussi les moyens d'être ambitieuse. C'était important de confirmer cela aujourd'hui".
Fabien Galthié (entraîneur du XV de France, au micro de France 2)
"Les membres du staff ont été formidables. Ce n'est pas d'aujourd'hui, mais depuis deux ans et demi, que le travail effectué avec passion, engagement et intransigeance nous a permis de remporter cette victoire ce soir et de conclure ce tournoi par un grand chelem. Je n'arrive pas encore à réaliser, nous sommes encore sous tension. La différence entre gagner un Grand Chelem en tant que joueur et gagner un Grand Chelem en tant qu'entraîneur, c'est 20 ans".
Damian Penaud (ailier du XV de France, au micro de France 2)
"C'est une libération. On s'était fixé comme objectif de bien finir le tournoi. On s'est dit qu'on n'avait pas fait tout ça pour rien et qu'il fallait faire quelque chose. Nous n'avons pas baissé les bras tout au long du match. Nous avons connu des moments de creux, notamment en début de deuxième mi-temps, mais nous connaissons l'esprit et la solidarité de ce groupe et c'est ce qui nous a permis de gagner ce soir, tout simplement. Nous sommes parfois mis sous pression à l'entraînement, mais nous parvenons à garder notre sang-froid, à être lucides et, surtout, nous nous faisons tous confiance. C'est ce qui fait la force de ce groupe. Je fais un petit clin d'œil à mon papa qui a 32 sélections et ce titre sur mon 32ème est un beau petit symbole et je le lui dois en partie".
Cameron Woki (deuxième ligne du XV de France, au micro de France 2)
"Aujourd'hui, je suis fier parce qu'on a joué devant notre public qui nous a poussés tout au long du tournoi. C'était très difficile, un tournoi très, très compliqué. Nous n'avons pas lâché prise. Nous savions ce que cela signifiait pour le groupe, pour les Français et pour les supporters de gagner ce tournoi. C'est chaud ! Je pense à ma famille, à tout le travail que nous avons accompli. Je pense aussi aux 42 joueurs qui nous ont accompagnés pendant le tournoi, ils nous ont aidés dans notre travail. Je pense aussi à mes éducateurs de Bobigny. Le chemin a été long, mais aujourd'hui nous sommes récompensés et je suis très heureux. C'est incroyable et nous pouvons être fiers du groupe".
Gaël Fickou (avant-centre du XV de France, au micro de France 2).
"Je pense que nous sommes une famille dans l'équipe depuis un certain temps déjà. Voir cette ambiance, ça nous rend encore plus forts, c'est incroyable. Il n'y a pas de mots, c'est hallucinant. C'est vraiment la plus belle de mes 71 sélections nationales".
Cyril Baille (pilier du XV de France, au micro de France 2)
"Je ressens des émotions énormes. Avec ce groupe, c'est tout simplement gigantesque ! On n'a qu'une envie, c'est de profiter. L'ambiance est énorme et la communion avec le public est encore incroyable ce soir. C'est aussi à eux que nous devons ce titre".