C'est la polémique qui caractérise ce week-end en Champions Cup. Le match opposant Toulouse aux Saints de Northampton a été purement et simplement annulé par l'EPCR, qui a accordé la victoire au club anglais (28-0). Une décision qui a provoqué la colère des dirigeants, mais aussi des joueurs du champion d'Europe en titre. Le président de la Ligue nationale de rugby (LNR) et ancien patron du Stade toulousain, René Bouscatel, a également critiqué la décision de l'EPCR. Christophe Urios a toutefois exprimé un avis très différent dans une interview accordée à RMC. L'entraîneur de Bordeaux-Bègles n'a pas caché que "c'est un sujet délicat" pour lui et a confirmé que "quand tu es capable d'aligner 15 joueurs professionnels, dont six de première ligne, tu dois jouer le jeu". Christophe Urios a toutefois ajouté qu'il n'y avait "aucune règle" en la matière au niveau européen.
Urios : "Pour moi, ce n'est pas un scandale"
L'entraîneur du leader du Top 14, dont le match contre les Leicester Tigers a également été annulé avec une défaite (28-0) pour l'UBB, a donné son point de vue sur la question. "C'est à l'appréciation d'une commission qui s'appuie notamment sur des experts de la LNR", a rappelé Christophe Urios. Même si Toulouse était en mesure d'aligner une bonne équipe, ils ont estimé, au vu du nombre de joueurs touchés durant la semaine, que le risque de cluster était élevé. Ils ont donc annulé le match". Si de nombreux observateurs se sont émus de la décision de l'EPCR, ce n'était visiblement pas le cas de l'ancien entraîneur de Castres. "Pour moi, ce n'est pas un scandale. Je ne pense pas que ce soit le cas", a-t-il déclaré. La règle en coupe d'Europe est qu'aucun match ne peut être reporté". Cette déclaration pourrait ne pas être si surprenante, puisque l'UBB est assurée de disputer les huitièmes de finale, contrairement au Stade toulousain.