Habitué à faire figure de favori, le FC Bayern est difficile à cerner cette saison. Après la victoire 5-0 de Manchester City à Lisbonne, il semble que le géant allemand, souvent comparé au champion d'Angleterre pour sa force collective, ne fasse pas la même impression cette saison. La faute à des trous d'air un peu trop fréquents pour un club aussi constant dans ses grandes années. Mercredi, lors du premier tour à Salzbourg, le FC Bayern a été accroché sans qu'il n'y ait rien à redire, tant il manquait de sérénité et de réalisme pour passer une soirée plus sereine.
Un FC Bayern trop approximatif
Il faut dire que le scénario n'a pas vraiment facilité la tâche de l'équipe allemande. Les Bavarois ont bien sûr conservé le ballon dans des proportions écrasantes, mais ils se sont montrés fragiles dans les transitions défensives lorsqu'ils perdaient le ballon. L'ouverture du score du Bayern par Adamu (1-0, 21e), qui concluait un contre parfaitement mené, symbolisait cette étonnante fragilité. Contraint de courir après le score, le Bayern s'est montré très hésitant par la suite, tant en attaque qu'en défense. Salzbourg avait même les munitions pour tuer le match avant la pause. Aaronson s'est joué de la défense du Bayern (24e).
Coman limite les dégâts
Ce n'est que dans la dernière demi-heure que la pression du Bayern s'est accrue. Et si l'on attendait Robert Lewandowski, c'est finalement le remuant Kingsley Coman qui a joué son rôle d'homme providentiel. Après une première alerte à un quart d'heure de la fin (73e), l'ailier français a trouvé le chemin des filets en reprenant un centre de Pavard dévié par Müller au bout de la nuit (1-1, 90e). Un maigre lot de consolation pour un FC Bayern qui balbutie et qui n'est pas encore à l'abri.