Jeudi, il n'y a pas eu de miracle pour le camp tricolore. Comme on pouvait le craindre, les Bleus n'ont remporté aucune médaille. L'équipe de France avait les meilleures chances de médaille en combiné nordique, mais le quatuor français n'a pas réussi à faire mieux que la cinquième place. Alors que Romane Miradoli a dû abandonner en slalom en combiné et que Laura Gauché a dû se contenter de la huitième place, Jade Grillet-Aubert a chuté en skicross dès les quarts de finale et Alizée Baron a abandonné avant le début des épreuves.
Le compteur de l'équipe de France reste donc bloqué à 13 médailles, à deux unités du record établi en 2014 à Sotchi et égalé en 2018 à PyeongChang. Dans le détail, les Bleus ont remporté quatre médailles d'or grâce à Quentin Fillon Maillet, vainqueur de l'individuel et de la poursuite en biathlon, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, qui se sont imposés en danse sur glace, et Clément Noël, qui a pris la première place en slalom. A cela s'ajoutent sept médailles d'argent remportées par Quentin Fillon Maillet, mais aussi Anaïs Chevalier-Bouchet et les relais hommes et mixte en biathlon, Cholé Trespeuch en snowboardcross, Tess Ledeux en big air et Yoann Clarey en descente, ainsi que deux médailles de bronze par Mathieu Faivre en slalom géant et le relais hommes en ski de fond.
Avec ces 13 médailles, la France s'est tout de même installée à la 10e place du tableau des médailles. L'écart avec les nations de tête s'est toutefois creusé, notamment avec la Suisse, qui a remporté sa sixième médaille d'or en deux semaines. Et la Russie pourrait elle aussi ajouter de l'or à son palmarès grâce à Valieva. Mais c'est surtout la France qui est désormais en danger. Dans son sillage, le Canada, où les hockeyeuses ont été couronnées, compte désormais lui aussi quatre médailles d'or et cinq médailles d'argent. Un nouveau titre canadien signifierait que la France sortirait du top 10.