Après le huis clos de Tokyo l'été dernier, les Jeux olympiques d'hiver de Pékin seront eux aussi placés sous le signe de la pandémie. Alors que la Chine est connue pour prendre des mesures très strictes dans la lutte contre le coronavirus, les exigences imposées aux athlètes qui se déplaceront pour l'événement peuvent être source de stress. La skieuse française Romane Miradoli l'a reconnu en marge de la descente d'entraînement à Garmisch-Partenkirchen, où elle a réalisé le meilleur temps. "Nous essayons d'en avoir le moins possible, mais c'est un stress permanent", a déclaré Miradoli, née à Bonneville, dans une interview enregistrée par l'AFP. Comme le protocole de santé sera plus strict à Pékin qu'à Tokyo, les communications incessantes à ce sujet peuvent être problématiques pour les athlètes, qui doivent concilier leur saison et leur préparation à l'événement.
Miradoli : "Tous les jours, on nous dit de ne pas l'oublier".
Romane Miradoli a reconnu que ces communications sont "un stress dont on n'a pas vraiment besoin". Elle a ajouté : "Tous les jours, nous recevons des e-mails, tous les jours, on nous dit de ne pas oublier de faire ceci, de faire cela". Romane Miradoli, qui a terminé 18e en descente et 19e en super-G à Pyeongchang en 2018 pour sa première participation aux Jeux olympiques d'hiver, aura l'envie de faire mieux sur les pistes de Yanqing, qui n'ont pas été aperçues en compétition et qui seront recouvertes de neige artificielle. En ce qui concerne le protocole sanitaire, les autorités chinoises ont accepté de revoir les mesures liées à la sensibilité des tests de dépistage. En effet, les tests effectués à l'arrivée de certaines délégations ont donné des résultats positifs, alors que les athlètes concernés sont repartis après avoir reçu un résultat négatif en raison de la trop grande sensibilité des tests chinois.