Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont atteint le but ultime. Après avoir remporté quatre titres de champions du monde et cinq titres de champions d'Europe, les danseurs français se sont approchés de la perfection et ont laissé derrière eux la frustration de Pyeongchang. Après un programme libre parfaitement exécuté, ils ont décroché le titre olympique qui manquait à leur palmarès, devant les Russes Victoria Sinitsina et Nikita Katsalapov, mais aussi devant les Américains Madison Hubbell et Zachary Donohue. Ayant atteint cet objectif, la question se pose toutefois de savoir s'ils pourront le confirmer lors des prochains Jeux olympiques d'hiver, qui auront lieu en 2026 dans les villes italiennes de Milan et de Cortina d'Ampezzo. Invités mardi sur France Télévisions, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont avoué ne pas pouvoir se projeter aussi loin dans l'avenir. "Ce n'est pas très clair. Franchement, on ne voit pas si loin", a déclaré le champion olympique à cette occasion. C'est un peu comme si notre vie s'arrêtait après les championnats du monde et la tournée de l'équipe de France cette année, et qu'après, on n'en avait aucune idée".
Papadakis : "Au début, nous ne l'avons pas du tout pris au sérieux".
Alors qu'ils se tournent désormais vers un éventuel cinquième titre mondial en mars prochain à Montpellier, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron sont revenus sur une carrière commune commencée il y a 17 ans. Né à Montbrison, Cizeron admet que cette longévité est "assez rare en patinage" et la qualifie de "plus grande force" du duo qu'il forme avec Gabriella Papadakis, tout comme leur "connexion sur et en dehors de la glace". Nous avons patiné pour nous amuser et avons fixé nos objectifs en fonction de ce qui venait", a-t-elle déclaré. Au début, il s'agissait de remporter nos premiers championnats de France, puis de gagner nos championnats dans chaque catégorie. Au début, nous ne l'avons pas du tout pris au sérieux". Même si leur carrière a été marquée par des hauts, comme les titres remportés ensemble, et des bas, comme la déception du titre olympique qui leur a glissé des doigts à Pyeongchang, les danseurs tricolores peuvent être fiers de ce qu'ils ont déjà accompli et se tourner vers leurs prochains objectifs potentiels.