"Les objectifs de la délégation française sont bien sûr de faire aussi bien qu'à Pyeongchang, où nous avons remporté 15 médailles. Elle a été bloquée à Paris parce qu'elle avait été testée positive au Covid-19 avant son départ pour la Chine. Pour pouvoir se rendre en Chine, elle doit présenter quatre tests PCR négatifs. Nathalie Péchalat, présidente de la Fédération française des sports de glace (FFSG) et chef de la mission, se trouve dans la même situation. En 2018, la France était revenue de Corée du Sud avec cinq médailles d'or (dont trois en biathlon, porté par Martin Fourcade), quatre médailles d'argent et six médailles de bronze. Malgré le retrait de Martin Fourcade, le biathlon est en mesure d'être cette année encore le plus gros pourvoyeur de médailles du côté tricolore.
"En dessous de dix médailles, ce serait une déception. Au-delà de quinze médailles, ce serait une vraie satisfaction", a déclaré la présidente de la Fédération française de ski (FFS), Anne-Chantal Pigelet-Grevy. La FFS regroupe le ski alpin, le ski de fond, le saut à ski, le combiné nordique, le snowboard, le ski acrobatique et le biathlon. Pour les sports de glace, les espoirs reposent bien sûr sur les épaules de Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, quadruples champions du monde, quintuples champions d'Europe et vice-champions olympiques à Pyeongchang en danse sur glace, qui visent le Graal olympique en Chine. "Ils sont impatients, c'est l'objectif qu'ils ont en tête depuis Pyeongchang", a souligné Nathalie Péchalat, qui espère pouvoir se rendre à Pékin le plus rapidement possible après que son premier test PCR se soit révélé négatif jeudi.