Les Bleus savent (plus ou moins) à quoi s'en tenir. Le tirage au sort de la Coupe du monde au Qatar, effectué le 1er avril, a désigné le Danemark, la Tunisie et le vainqueur du barrage entre le Pérou et l'Australie ou les Émirats arabes unis comme adversaires en phase de groupes. Le groupe est somme toute abordable, puisque les Bleus évitent les épouvantails du groupe 2 - Pays-Bas, Allemagne - ou les nations les plus dangereuses du groupe 3 - Sénégal, Serbie.
Les Bleus peuvent également se réjouir de la participation du Danemark. Que ce soit lors de l'Euro 1984, de la Coupe du monde 1998, de l'Euro 2000 ou de la Coupe du monde 2018 - c'est-à-dire lors des quatre tournois majeurs remportés par la France - les Danois étaient en effet déjà dans le groupe des Français lors de la phase de groupes.
Le groupe C comme porte-bonheur ?
Un facteur ne joue toutefois pas en faveur des Bleus : La France a hérité du groupe D. Lors des 15 dernières Coupes du monde, un seul vainqueur a joué dans ce groupe D (ou quatrième groupe) : la République fédérale d'Allemagne lors de sa victoire en 1990. Deux autres équipes qui sont passées par le groupe D (ou IV) ont atteint la finale : les Pays-Bas en 1978 et la Croatie en 2018.
Néanmoins, il aurait été préférable d'hériter du groupe C. Depuis l'élargissement à 32 équipes en 1998, trois des six vainqueurs sont passés par le groupe C : France 1998, Brésil 2002 et France 2018.