Guerre en Ukraine : le geste fort du capitaine russe !

Guerre en Ukraine : le geste fort du capitaine russe !

Alors que l'équipe nationale russe ne sera pas utilisée pendant la trêve internationale, son capitaine Artem Dzyuba a refusé d'être convoqué avec la Sbornaja.

Après l'invasion de l'Ukraine ordonnée par Vladimir Poutine, l'équipe nationale de football russe a été exclue de la participation à la Coupe du monde 2022. La Sbornaja devait affronter la Pologne et, en cas de victoire, rencontrer le vainqueur du match entre la Suède et la République tchèque. Une rencontre à laquelle leur capitaine Artem Dzyuba ne participera pas.

"Compte tenu de la situation difficile en Ukraine, où vivent beaucoup de membres de sa famille, Artem s'est excusé et a demandé à ne pas être convoqué pour des raisons familiales", a annoncé l'entraîneur de l'équipe nationale russe Valeri Karpin dans une interview publiée sur le site de la fédération, ajoutant : "Nous avons convenu de rester en contact et je suivrai de près ses prochaines sorties avec le Zenit".

Je suis contre toute guerre

La Russie, qui attend la décision du Tribunal arbitral du sport sur son recours contre son exclusion des play-offs de qualification pour la Coupe du monde, espère au moins pouvoir disputer des matches amicaux. Pour ce faire, elle devra se passer de ses joueurs évoluant à l'étranger.

Peu après le début des hostilités, le capitaine de l'équipe nationale russe avait répondu vertement aux joueurs ukrainiens, exigeant une prise de position de leurs collègues russes. "Je suis contre toute guerre. La guerre fait peur. Mais je suis aussi contre l'agression et la haine humaines qui prennent chaque jour des proportions transcendantes. Je suis contre la discrimination fondée sur la nationalité. Je n'ai pas honte d'être russe. Je suis fier d'être russe. Et je ne comprends pas pourquoi les athlètes devraient maintenant souffrir", critique-t-il. Je suis contre les doubles standards. Pourquoi tout le monde proclame que le sport doit rester en dehors de la politique, mais à la première occasion, quand il s'agit de la Russie, ce principe est complètement oublié", avait confié le joueur du Zénith Saint-Pétersbourg, ajoutant post scritum : "Et à certains collègues de la branche qui sont assis sur leur cul dans des manoirs en Angleterre et qui disent des choses horribles : cela ne peut pas nous offenser, nous comprenons tout ! Paix et bienveillance à vous tous" !