Le ton est monté entre le Cameroun et l'Algérie, un mois après l'élimination des Fennecs par les Lions indomptables en barrages pour la Coupe du monde au Qatar. Lorsque Djamel Belmadi est sorti de son silence pour se plaindre avec véhémence de l'arbitrage de Bakary Gassama, il a mis le feu aux poudres. La fédération camerounaise n'a pas hésité à lui répondre par un communiqué cinglant.
La Fecafoot n'a cependant pas été la seule à réagir à la sortie de l'entraîneur algérien, même si elle s'est focalisée sur l'arbitre gambien. Plusieurs personnalités camerounaises ont également fait part de leurs commentaires, qui ressemblaient fortement à du racisme. "J'ai toujours dit que c'était une erreur d'accepter les Maghrébins dans l'Union africaine, car ce ne sont pas des Africains", a déclaré Célestin Djamen, président national de l'Alliance patriotique et Républicaine, ajoutant : "Vous voyez donc que l'Afrique blanche n'existe pas, c'est un mythe. Il faut les exclure de toutes les compétitions africaines, et ils ont leur propre championnat du monde arabe, récemment remporté par l'Algérie devant l'Egypte. Que viennent-ils chercher chez nous ?
Ce terroriste arabe, fils de Ben Laden
Le week-end dernier, le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka est toutefois allé encore plus loin dans l'abomination. Après avoir accusé Gianni Infantino d'être raciste, le Camerounais s'en est pris avec une violence incroyable à l'entraîneur des Fennecs, le qualifiant à plusieurs reprises de "terroriste".
Il a déclaré : "Ce terroriste arabe, fils de Ben Laden et d'Abassi Madani, a poursuivi l'arbitre du match dans les aéroports et jusqu'en Turquie et a organisé dans un autre pays, la France, une attaque contre le joueur Toko Ekambi en plein milieu du stade. Le football n'a pas besoin de terroristes arabes extrémistes dans les stades. Qui sait si Belmadi n'avait pas caché une bombe arabe ou un couteau arabe ! Il semble qu'il ait suivi un entraînement militaire chez Al-Qaïda et qu'il n'ait pas été formé comme entraîneur ... Le FBI et la CIA devraient garder un œil sur ce Belmadi". Des mots très durs qui ont fait scandale en Algérie.