Le néerlandais qui souhaitait rester dans la capitale n'a pas été prolongé. Il quitte donc la capitale, non sans une once d'amertume en taclant au passage l’entraîneur Laurent Blanc...
Si la saison du PSG se termine bien dans l'ensemble avec cette 10e victoire en Coupe de France, il y en a un pour qui tout n'est pas si rose : Gregory Van Der Wield. Au sein du club depuis 2012, le latéral droit a vu petit à petit son statut de titulaire lui filer entre les doigts au profit de Christophe Jallet dans un premier temps, puis de Serge Aurier ensuite. Il a donc terminé cette saison avec 17 matchs en L1 seulement, laissant le joueur de 28 ans amer : "J’ai toujours donné le maximum pour assurer ma place dans l’équipe. Si cela n’avait pas été le cas, d’accord. Mais c’est un signe qu’on n’a pas confiance en moi quand je suis le second choix" affirme t-il au micro d'Eurosport. Puis il poursuit en abordant la concurrence à laquelle il a été confronté : "Je me suis vraiment senti mal. J’étais très déçu et embarrassé, car j’ai les qualités pour jouer en Ligue des champions. Mais si le titulaire habituel n’est pas disponible et qu’un autre joueur joue à votre place, alors que ce n’est même pas son poste (en faisant référence à Marquinhos), ça veut dire que les gens ne vous font vraiment pas confiance."
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Le coach du PSG en prendra aussi pour son grade avec la suite de ses propos : "On ne communiquait pas vraiment. Même pas du tout. Je suppose qu’il n’aime pas parler aux joueurs. Il ne m'a jamais expliqué pourquoi j'étais son deuxième choix, peut-être que cela m'aurait permis de comprendre son raisonnement". Des propos qui font écho à sa précédente déclaration le mois dernier dans un quotidien néerlandais : " Ma relation avec lui ? Il n’y a rien de spécial. C’est lui qui décide si je joue ou pas. Parfois, il est dur. D’autres, non. Apparemment, je n’en fais pas assez à ses yeux ". Une attitude qui a miné le moral de Wan Der Wield, d'autant plus que les frasques sur Périscope de son concurrent direct, Serge Aurier ont semblent-ils été pardonnées... Il a donc dû faire ses adieux à la capitale française au même moment que Zlatan Ibrahimovic (avec lequel il avait eu une altercation lors de la rencontre face à Troyes) à qui on a déroulé le tapis rouge, alors que lui a dû se contenter de l'escalier de service...
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