Alors que le Royaume-Uni a d'ores et déjà annoncé avoir pris la décision de ne pas envoyer d'officiels à la prochaine Coupe du Monde en Russie, d'autres pays commencent à se rallier au mouvement en signe de soutien.
Theresa May. Ouest-France
Pour rappel, Theresa May, avait informé la presse, la semaine dernière, qu'aucun ministre ou membre de la famille royale britannique n'irait en Russie pour représenter la nation après l'empoisonnement de l'ex-espion Sergueï Skripal et de sa fille, que Londres accuse Moscou d'avoir commandité.
Le président polonais, Andrzej Duda, a également annoncé qu'il sera absent à la cérémonie d'ouverture de l'évènement en Russie, par le biais de son chef de cabinet : «Hier, le président a pris la décision de ne pas participer comme représentant de la Pologne à la Coupe du monde». D'un autre côté le ministère islandais des Affaires Étrangères serait en train de consulter ses "alliés" quant à un éventuelle boycott :
«Le gouvernement islandais n'a pas pris de décision sur de possibles mesures au sujet de l'attaque mais va continuer (...) de consulter ses proches voisins et alliés» a annoncé le ministère islandais dans un communiqué.
Une ambiance des plus glaciales donc, à 6 mois de retrouvailles sportives entre toutes ces différentes nations.