Le nouveau patron de la FIFA, Gianni Infantino, avait annoncé le mois dernier plusieurs réformes, dont celle d'avoir recours à l'arbitrage vidéo. Les premiers essais ont eu lieu ce week-end lors de la demi-finale du Mondial des clubs, encore loin d'être convaincants.
Gianni Infantino, le président de la Fifa, avait confié au Parisien le mois dernier, vouloir entreprendre plusieurs réformes : augmenter le nombre de pays qualifiés pour la Coupe du Monde, avoir recours à l'arbitrage vidéo, et autoriser un quatrième remplacement au cours d’une prolongation. Les premiers essais vidéo ont eu lieu ce week-end lors de la demi-finale du Mondial des clubs, opposant le Real Madrid au Club América (2-0). Un essai pas vraiment concluant, l'assistance vidéo créant plus de confusion qu'autre chose.
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Un début de polémique née lors du 100e but dans une compétition internationale du quadruple ballon d'or, Cristiano Ronaldo, qui a été dans un premier temps invalidé par l’arbitre de la rencontre pour hors-jeu. Avant que l'action soit au final accordée suite au recours à la vidéo.
A l'issue de la rencontre, le milieu de terrain du Real Madrid, Luka Modrić, a fustigé ce moment de flottement qui a paralysé momentanément le match : "Nous avons eu une réunion avec des arbitres ces derniers jours. Je n'ai pas trop écouté car je ne m'attends pas à ce que ça continue. Pour moi, ce n'est pas ça le football. Nous verrons bien ce qui se passe. Mais ma première sensation, c’est que ce n’est pas bon."
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Le président de la Fifa, Gianni Infantino, a admis les couacs : "Nous sommes en phase de test, le système doit être peaufiné", tout en gardant espoir, "j’espère que les résultats des essais seront assez positifs pour le mettre en vigueur lors de la prochaine Coupe du Monde."