Le club parisien a remporté la Coupe de France samedi 21 mai face à l'OM 4 buts à 2. Seulement la victoire n'est pas l'unique fait qui reste dans les têtes : débordements, mécontentements des supporters et déclarations chocs d'un joueur... Une série d'évènements qui viennent entacher le sacre du PSG.
Premier fait : le mécontentement concernant l'accès au stade. En raison de l'Euro qui se prépare, un mur d'enceinte a été mis en place pour filtrer l'entrée des supporters. Seulement voilà, avec uniquement quatre issues non indiquées, l'accès aux tribunes fut long et pénible. Deux heures d'attente dont 45 minutes de fouille et de palpitations. Des supporters marseillais ont même été coincés durant trente minutes dans un tunnel sans air ! "Certains ont frôlé le malaise. Ce n'est pas parce qu'il y a eu quelques débordements en tribunes qu'il faut nous traiter comme des animaux. Certains ont eu peur et ont failli s'évanouir." raconte un supporter de l
twitter.com
27 interpellations ont été effectuées à l'issue du match. Un dispositif défaillant montré du doigt qui inquiète à quelques jours seulement du début de l'Euro. En effet, plusieurs départs de feu ont été aperçus dans les tribunes après la défaite de l'OM. Non satisfaits de l'issue du match, les supporters marseillais s'en sont pris aux sièges du stade. Ces derniers ont donc pu entrer dans l'enceinte avec des pétards et des bombes agricoles : «Les fouilles n'ont pas été effectuées comme elles auraient du l'être, et des objets sont passés au-dessus de la barrière ou au moment de la fouille», tels que «bouteilles en verres, tuyaux en PVC et fumigènes» a reconnu le préfet. A quelques jours du match Allemagne-Pologne qui affiche des supporters ultras parmi les plus vifs d'Europe, il va s'en dire que la sécurité devra être millimétrée pour éviter de nouveaux drames.
lequipe.fr
Enfin, pour ternir un peu plus la victoire du PSG, c'est l'un des joueurs Salvatore Sirigu qui se lâche avec cette phrase choc : "Le club a voulu me mettre dehors". Une situation qui sonne comme le point de non retour pour le gardien qui en veut à son club de ne pas l'avoir laissé jouer suffisamment sur la saison (2 titularisations en 38 rencontres). Il juge aussi que les dirigeants du club ont fait preuve de concurrence déloyale en faisant signer un autre gardien de but et en lui octroyant la place de numéro 1 : "(Ça m'a énervé) qu'on ne m'ait jamais mis dans les conditions réelles de concurrence avec Kevin Trapp. Et ça m'a déçu. On aurait peut-être pu me donner plus de temps de jeu. On était largement en tête du championnat avec des matchs tous les trois jours. Je ne veux pas vivre une année comme celle-là, mais il me reste deux ans de contrat. Je vais devoir prendre une décision avec mon entourage, la plus profitable pour mon avenir. (...) Si le PSG veut que je reste, il devra y avoir une motivation forte." Voilà des propos qui ont le mérite d'être clairs !
sport24.lefigaro.fr