L’OM pourrait bien avoir trouvé un repreneur… Alors que le club défraie la chronique plus que jamais, heurté de tous les côtés par les scandales, il se pourrait pourtant, qu’un riche entrepreneur envisage le rachat du club.
L’Olympique Marseillais est au centre d’une polémique très douteuse et loin d’être bien perçue par l’opinion publique. Nous vous en avions parlé lors d’un précédent article, le club de football de la ville de Marseille est au centre d’un réseau d’écoutes téléphoniques, d’espionnage… dans le but de révéler une possible affaire de transferts douteux et de trafic d’influence (dossier révélé par Le Canard Enchaîné). Pourtant, si l’on imaginait que cette polémique aurait pu faire reculer les acheteurs et refroidir les investisseurs, ça ne serait visiblement pas le cas. En effet, le président du club de rugby de Montpellier et riche entrepreneur du BTP français d’origine syrienne, Mohed Altrad, pourrait être intéressé par le rachat de l’Olympique de Marseille.
Ce vendredi, sur BFM Business, Mohed Altrad a affirmé son intérêt pour le club qu’il trouve « magnifique ». Après avoir investi dans le rugby, le football pourrait bien voir débarquer le riche investisseur : « Ça peut être un support de communication extraordinaire. Marseille et Montpellier ne sont pas très loin. Je suis ouvert. Je ne me fixe pas d’objectif, je ne me mets pas d’obstacle […] Alors pourquoi pas Marseille ? ». Pourtant, si Altrad semble prêt à se lancer avec l’OM, il ne se positionne pas encore dans le temps, ni dans l’achat : « C’est un long processus. Ça bouge, ça revient… Pour l’instant, je souhaite accomplir ma mission à Montpellier en termes de rugby, amener des trophées au club (…) Si le MHR gagne le titre cette année ? Je regarderai le dossier. Je ne l’ai pas vu. ». L’homme d’affaire discret et modeste figure tout de même à la 54ème place des plus grosses fortunes selon le magazine Challenges. En tout cas, s’il l’a fait à demi-mot, son positionnement devrait lancer officiellement l’ouverture des offres… Et peut-être des ventes.