Le Portugal a battu la France 1 but à 0, sur une réalisation tardive d'Eder, et remporte le premier titre majeur de son histoire. Les Bleus auront pourtant tenté jusqu'au bout, mais auront buté sur un Rui Patricio des grands jours.
eurosport.fr
Ronaldo peut exulter. Le capitaine portugais a enfin gagné le trophée après lequel il court depuis le début de sa carrière : de vaines tentatives en 2004, 2008 et 2012. Il n'aura pourtant pas beaucoup pesé sur cette finale, lui qui est sorti blessé dès la 18ème minute suite à un gros contact avec Payet. Le Portugal aura dû s'en remettre à Eder, rentré en fin de match pour inscrire le but salvateur. Auparavant, le Portugal a subi durant presque toute la rencontre face à une équipe de France dominatrice mais incapable de concrétiser ses occasions. Elle a buté de nombreuses fois sur un très grand Rui Patricio dans les cages lusitaniennes, et les attaquants tricolores ont éprouvé les pires difficultés face au bloc portugais très bien placé en défense, malgré les raids d'un Sissoko absolument énorme ce soir. A l'issue du temps réglementaire, les deux équipes se trouvaient encore à égalité, alors que Gignac venait de placer une frappe sur le poteau (91ème). Les prolongations se sont jouées sur une partition légèrement semblable à la première partie du match, avec des joueurs français qui ont poussé très fort pour marquer, s'exposant aux contres de Portugais qui avaient retrouvé du mordant. La délivrance pour les Portugais a fini par arriver avec Eder, qui a décoché une puissante frappe aux 25 mètres qui a trompé Hugo Lloris, impérial jusqu'alors (109ème). Avec ce but, Eder a crucifié les Bleus, qui ont par la suite perdu leur concentration et ne sont jamais parvenus à recoller au score.
eurosport.fr
Le Portugal célèbre ce soir le héros qu'elle n'attendait pas. Blessé, Ronaldo aura assisté depuis le banc à l'explosion de joie suite au but d'Eder. L'attaquant du LOSC s'est mué ce soir en symbole national pour les Portugais, lui qui vient seulement de marquer son second but en sélection. Mais ce but est important. Il envoie son pays sur le toit de l'Europe. La fin de parcours est cruelle pour la France, qui avait réussi à sortir les champions du monde en titre allemands au tour précédent. Griezmann et consorts ne rejoindront pas cette année leurs illustres aînés au panthéon de l'équipe de France. Mais cette génération a du cœur et du talent, et les attentes qu'elle suscite sont fortes pour les prochains grands rendez-vous, dès 2018 en Russie pour la Coupe du monde.
lequipe.fr