Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le Comité international olympique avait recommandé aux fédérations de toutes les disciplines d'exclure les athlètes russes et biélorusses. Une orientation qui a été globalement suivie par de nombreuses instances comme la Fédération internationale de ski, World Rugby ou World Athletics. Mardi, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) a également pris une décision nuancée. Le Conseil de la FIA, qui s'est exceptionnellement réuni pour statuer sur la question, a décidé de ne pas suspendre les sportifs russes, mais à une condition.
Déclaration de la FIA - Décisions du Conseil mondial du sport automobile en relation avec la situation en Ukraine pic.twitter.com/HwChHhkla6
- FIA (@fia) mars 1, 2022
"Les pilotes, les candidats individuels et les officiels russes et biélorusses ne participeront aux compétitions que sous un statut neutre et sous le drapeau de la FIA, à condition qu'ils s'engagent spécifiquement et qu'ils respectent les principes de paix et de neutralité politique de la FIA". Cette mesure n'empêchera donc pas le seul pilote russe présent dans le paddock de la F1, Nikita Mazepin, de reprendre place dans le baquet de son bolide chez Haas. Toute allusion à son pays d'origine est toutefois strictement interdite. Bien qu'il n'ait pas encore gagné un seul Grand Prix dans sa carrière, le pilote de 23 ans n'entendra pas l'hymne russe retentir en cas de triomphe.
Ces conditions s'appliquent aux individus. Néanmoins, la FIA a exclu les équipes nationales de Russie et de Biélorussie de ses compétitions jusqu'à nouvel ordre. Cela concerne notamment les Motorsport Games, qui doivent se dérouler du 29 au 31 octobre sur le circuit Paul Ricard du Castellet, dans le Var. Une édition qui était attendue, les deux précédentes ayant été reportées pour cause de Covid-19.