Lewis Hamilton était effondré après le Grand Prix d'Abu Dhabi, qui s'est soldé par la victoire de Max Verstappen. Après la course, il s'est montré fair-play et a félicité son bourreau. Le septuple champion du monde était toutefois furieux. En conséquence des décisions prises par les commissaires de course après le crash de Nicholas Latifi et l'intervention de la voiture de sécurité à quelques tours de l'arrivée.
Avant de rouvrir la course pour le dernier tour, le directeur de course de la FIA Michael Masi a demandé aux retardataires entre Lewis Hamilton et Max Verstappen de dépasser le pilote britannique et les a laissés s'expliquer mutuellement pendant que le Néerlandais montait de nouveaux pneus. Lewis Hamilton a estimé que ces décisions étaient contraires au règlement et n'a pas hésité à se plaindre auprès de la FIA.
Hamilton voulait aller jusqu'au bout
Et bien que la Fédération internationale ait rapidement rejeté les deux plaintes de l'écurie allemande, celle-ci a voulu faire appel. Mais après quelques jours de réflexion, Mercedes a abdiqué et retiré son appel, quelques heures seulement avant le traditionnel gala de la FIA au cours duquel Max Verstappen devait être honoré.
Selon les rumeurs, Lewis Hamilton n'aurait pas été étranger à cette volte-face de Mercedes, le natif de Stevenage ayant même fait pression sur ses managers pour qu'ils acceptent la défaite, aussi douloureuse soit-elle. Si l'on en croit Pierre Van Vliet, il a toutefois interprété les événements de manière très différente. Comme Toto Wolff, le pilote britannique était déterminé à porter l'affaire devant la cour d'appel de la FIA, voire devant un tribunal civil, et le constructeur automobile allemand a finalement décidé de ne pas le faire. Cette décision a probablement irrité le pilote britannique, qui est resté silencieux depuis le Grand Prix d'Abu Dhabi.