Les Comores jouent demain vendredi contre le Maroc une grande partie de leur avenir à la CAN 2021. Après leur défaite initiale contre le Gabon, l'horizon des insulaires s'assombrira s'ils ne parviennent pas à obtenir un résultat positif face aux Lions de l'Atlas. Amir Abdou et ses hommes connaissent cette équipe contre laquelle ils ont livré deux rencontres serrées lors des éliminatoires de la CAN 2019 : un match nul à domicile (2-2), précédé d'une défaite aussi courte qu'amère (0-1) à Casablanca, sur un penalty généreux dans les arrêts de jeu de la deuxième mi-temps.
Le souvenir de 2018
Ce scénario reste gravé dans la mémoire d'Amir Abdou, qui avait en outre été échaudé par l'arbitrage lors du match d'ouverture contre le Gabon. La sortie kamikaze d'Amonome (49e), qui n'a pas été sanctionnée, tout comme la faute assez évidente dans la surface de réparation sur Faiz Mattoir (53e), qui n'a pas non plus été sifflée : Ces "faits de jeu" ne passent toujours pas, et l'entraîneur des Cœlacanthes ne s'est pas privé de les rappeler jeudi lors de son point presse d'avant-match. "Nous avons fait une prestation plus ou moins bonne, mais ces faits de jeu doivent être sifflés. Or, il n'y a pas eu de contrôle ni de décision (dans notre sens)", a-t-il déploré.
"L'arbitre doit être vigilant et performant".
L'arbitre ... L'arbitre zambien Janny Sikazwe a fait preuve d'une performance catastrophique mercredi lors du match Tunisie-Mali, relançant le débat sur la faiblesse africaine dans ce domaine. Amir Abdou, à qui l'on a demandé son avis sur la question, s'est gardé de toute généralisation et est resté concentré sur le jeu de son équipe. "Des erreurs d'arbitrage, il y en aura toujours. Pas seulement en Afrique, mais aussi en Europe et en Amérique du Sud. Tout ce que je souhaite, c'est que nous ayons demain un excellent arbitre pour cette rencontre. Qu'il soit vigilant et performant". Le Tunisien Sadok Selmi, désigné par la CAF pour cette rencontre, sait ce qu'il a à faire.