Le président de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe, a tenu une conférence de presse mardi, au lendemain de la bousculade mortelle survenue au stade d'Olembé en marge du match Cameroun-Comores. Une réunion d'urgence du comité d'organisation de la CAN a certes été convoquée pour mercredi matin, mais le patron du football africain a annoncé une première décision.
"Les deux prochains matches prévus au stade d'Olembé n'y auront pas lieu", a déclaré le responsable sud-africain. Cela signifie que le quart de finale entre le vainqueur de Maroc-Malawi et le vainqueur d'Egypte-Côte d'Ivoire (match 47) aura lieu à Yaoundé au stade Ahmadou Ahidjo et que le quart de finale entre le vainqueur de Sénégal-Cap-Vert et le vainqueur de Mali-Guinée équatoriale (match 48) se jouera à Limbé. Le calendrier du tournoi nous apprend toutefois que le dernier match se jouera sur la pelouse décriée du stade Japoma de... Douala.
Le rapport complet est attendu vendredi.
Une commission d'enquête a été mise en place, a également annoncé Patrice Motsepe. La CAF demande qu'un rapport complet sur les événements tragiques de lundi et les mesures immédiates à prendre pour que cela ne se reproduise plus lui soit remis vendredi. "Notre principale préoccupation est la sécurité et la protection des spectateurs", a précisé Motsepe. C'est le comité d'organisation local qui est responsable de la sécurité, et non la CAF. La CAF n'a aucune obligation légale. Mais nous sommes tous partenaires pour faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que de tels incidents ne se reproduisent plus jamais".
Une minute de silence sera observée avant les matches du jour : Sénégal - Cap-Vert (17h, Bafoussam) et Maroc - Malawi (20h, Yaoundé, Stade Ahmadou Ahidjo).