Cette fois, c'est fait ! Le combat entre Tony Yoka et Martin Bakole, prévu en janvier mais annulé puis reprogrammé pour des raisons de santé, aura lieu ce samedi à l'Accor Arena. Une salle que le champion olympique connaît un peu, mais pas plus que ça, comme il l'a confié au Parisien jeudi : "La première fois que je suis allé à Bercy, c'était déjà pour boxer. J'avais vu Brahim Asloum se battre contre un Espagnol. Mon père m'y avait emmené, j'avais alors une quinzaine d'années. Je me souviens aussi ce soir-là d'un super combat d'Anne-Sophie Mathis, l'ancienne championne du monde". Nantes et Antibes sont les deux villes où Tony Yoka a boxé en dehors de Paris et de sa banlieue lors de ses onze premiers combats professionnels. En région parisienne, le boxeur de 30 ans s'est produit au Zénith de Paris, à Roland-Garros, à la Seine musicale, à Paris La Défense Arena ou au Palais des Sports. Mais aucune salle ne lui est particulièrement chère : "Tous les endroits où j'ai boxé sont particuliers. Je ne peux pas dire qu'un endroit me plaît plus qu'un autre : le Zénith était bien. Installer un ring de boxe sur la Seine musicale, c'était génial. Je suis content d'avoir boxé dans toutes ces belles salles. Il n'y en a que quelques-unes qui sont plus symboliques. Par exemple, boxer à Roland-Garros, c'était un truc de fou !"
Kinshasa dans un an maximum
Et après Bercy, que se passe-t-il ? Le boxeur ne manque pas d'ambitions ! Il rêve d'une ceinture mondiale et d'affronter des membres du top 10 des poids lourds dans les années à venir, en espérant boxer dans des lieux mythiques. Il commence par Kinshasa, au Congo, où le célèbre combat entre Muhammad Ali et George Foreman a eu lieu en 1974 sous les yeux de son père. Un rêve en passe de devenir réalité : "C'est toujours d'actualité. Nous sommes même en plein dedans. Je suis en plein dans les préparatifs. Je pense que ce sera dans un an tout au plus". Et l'objectif ultime pour Yoka ? C'est le Stade de France. Cela ne serait jamais arrivé dans ce stade de 80 000 places, inauguré en 1998.