Après s'être excusé auprès de ses nombreux supporters, Ciryl Gane n'avait qu'une idée en tête à peine sorti de l'octogone d'Anaheim : prendre sa revanche au plus vite. Après avoir été battu au sol par un Francis Ngannou monstrueux et déclaré vainqueur à l'unanimité par les juges, "Bon Gamin" a annoncé haut et fort : "Je veux une revanche !" Un deuxième acte pour viser le titre UFC des poids lourds, que le Camerounais imagine également très bien : "Une revanche avec Gane ? Je signe, bien sûr..."
A une condition toutefois : "Si je reste à l'UFC", précise non sans malice Ngannou, qui ne souhaite pas forcément rester lié contractuellement à la ligue de référence du MMA. "Je ne vais pas passer toute ma vie à l'UFC. Je ne me sens pas libre, pas bien traité, pas respecté", poursuit le colosse qui rêve de boxe anglaise, comme le rapporte Le Parisien. C'est quelque chose que je dois faire avant la fin de ma carrière", ajoute-t-il en faisant allusion au noble art. Je ne me suis jamais demandé si j'allais revenir à la boxe, cela a toujours été une évidence. Je viens de la boxe anglaise. C'est là que j'ai commencé et elle a toujours été là".
Paris, le cadre idéal pour une revanche
Les patrons du MMA, qui ne demandent qu'à le voir évoluer à l'UFC, jugent cette ambition déraisonnable - "Cette idée est une folie. On ne devient pas boxeur du jour au lendemain", estime Bertrand Amoussou, le patron de la fédération internationale de MMA - et pourtant, même Tyson Fury semble séduit par la perspective d'être défié par Francis Ngannou, dont la réputation a depuis longtemps dépassé les rings octogonaux.
Même si le Batiéen Ngannou, âgé de 35 ans, jouait les prolongations en MMA, Ciryl Gane devrait à nouveau pouvoir lui tenir tête. S'il y a une revanche, et en fonction de l'avenir de Ngannou, elle n'est pas encore en vue", avoue un officiel de l'UFC au Parisien. Gane doit se battre avant et surtout gagner d'autres combats pour montrer qu'il est toujours le challenger". Tous s'accordent cependant à dire qu'un match retour entre les deux géants, programmé à Paris, vaudrait son pesant d'or. "Ce serait le cadre parfait, la fin parfaite de l'histoire", admet Bertrand Amoussou.
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