La vente du club, le départ de Vincent Collet à l'ASVEL... Alors que la saison de Betclic Elite bat son plein, le club de Boulogne-Levallois, ancien leader du championnat et aujourd'hui troisième, n'a peut-être jamais été autant en proie aux rumeurs de couloir. Pierre-Christophe Baguet met fin à ces rumeurs dans L'Équipe de lundi. "Le propriétaire des Métropolitains, qui est aussi maire de Boulogne-Levallois, tient particulièrement à apporter des précisions sur cette prétendue vente, alors que le projet d'Arena à Boulogne est toujours au point mort. "Oui, je n'ai pas de visibilité sur la livraison de l'arène. Mais je vais la construire. Je ne sais pas quand, mais je la ferai", a assuré Baguet, précisant qu'il ne liait pas forcément l'avenir du club à la création de cette arène qui fait tant parler. "Nous poursuivons le projet de basket-ball. Nous avons un accord avec Levallois pour utiliser leur palais des sports (Marcel-Cerdan) jusqu'en juin 2023". Lors de l'entretien, le propriétaire des Mets admet toutefois qu'il aurait pu récemment vendre une partie de ses parts à des investisseurs américains. "Mais ça n'a pas marché", révèle l'intéressé, rappelant qu'il était "ouvert à un partenaire" mais pas à "un acheteur".
"Vincent n'a pas été approché de près ou de loin par l'ASVEL"
De même, "PCB" confirme qu'il n'est absolument pas question pour l'instant d'un départ de Vincent Collet vers l'ASVEL ou ailleurs, comme il l'a également entendu, tout comme il n'est pas prévu qu'Alain Weisz (le directeur des opérations) fasse ses valises. "J'ai parlé à Vincent (Collet) ces derniers jours. Il m'a appelé pour me dire qu'il n'avait jamais été approché, même de loin, par l'ASVEL, contrairement à certaines rumeurs (...) Alain (Weisz) reste en revanche omniprésent et garde toute ma confiance". Quant à savoir si l'équipe continuera à jouer ses matches à domicile ou si elle déménagera à Issy-les-Moulineaux, il faudra encore patienter pour avoir une réponse. Dans les deux cas, Baguet jure aux fans des Mets qu'ils n'ont pas à s'inquiéter. "On peut jouer encore un an à Levallois s'ils décident de nous accompagner, ou jouer au Palais des sports d'Issy-les-Moulineaux (...) Ça ne changerait pas grand-chose. Issy est notre roue de secours (...) On n'est pas dans une impasse pour l'automne (...) Si on joue à Levallois avec un investissement de leur part, on a la garantie de jouer aussi bien. Si c'est à Issy, la dimension sportive ne sera pas tout à fait la même et nous adapterons le budget".