Mardi, la Kényane Jemima Sumgong a écopé d’une suspension de quatre ans après avoir été contrôlée positive à un produit dopant. La médaillée d’or aux JO de Rio en 2016 a été contrôlée positive à l’érythropoïétine (EPO) au mois d’avril pendant un test réalisé hors-compétition.
La Fédération Kényane d’Athlétisme (AK) a rappelé dans un communiqué que la marathonienne de 32 ans a déjà été suspendue provisoirement le 3 avril dernier avant que sa sanction définitive ne tombe ce mardi. Elle est désormais suspendue pour quatre ans à compter du 3 avril. Il ne s’agit pas de sa première suspension liée à un dopage. Il y a cinq ans, la Kényane a été exclue pendant deux ans après s’être injectée du Prednisolone. A l’époque, elle a affirmé que ce stéroïde lui permettait de traiter son problème de hanche.
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Jemima Sumgong n’est pas la seule athlète kényane soupçonnée de dopage. Irene Cheptai, Agnes Jebet ou encore Eunice Sum l’ont précédée et pratiquent toutes le demi-fond. Le Kenya fait partie des pays les plus touchés par les cas de dopage. Au mois de juillet, le Sunday Times a affirmé que de nombreux sportifs au centre d’entraînement de l’élite kényane à l’Iten sont adeptes du dopage. Jemima Sumgong, elle, a été soumise à un suivi par des médecins désignés par la Fédération Kényane d’Athlétisme et la Fédération internationale d’Athlétisme (IAAF). Cette mesure antidopage a été mise en place pour essayer de vaincre ce fléau. Jackson Tuwei, président de la fédération kényane, le soumet à tout athlète souhaitant participer aux compétitions internationales.
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