Zverev : "Rafa a été extraordinaire".

Zverev : "Rafa a été extraordinaire".

En marge de son retour à Montpellier, où il s'était imposé en 2017 en simple et en double, Alexander Zverev a évoqué lundi dans l'Hérault le titre remporté dimanche par Rafael Nadal à Melbourne. L'Allemand ne cache pas qu'il a été impressionné.

Même le numéro 3 mondial n'en croyait pas ses yeux. Alexander Zverev, éliminé en huitièmes de finale par Denis Shapovalov, que l'Espagnol a ensuite écarté en quarts de finale, a néanmoins suivi la suite du tournoi et notamment cette finale dramatique remportée par un Rafael Nadal devenu mutant après avoir perdu les premiers sets contre Daniil Medvedev. Comme tout le monde, l'Allemand ne cache pas qu'il a été impressionné par la performance du désormais seul joueur de l'histoire à avoir remporté 21 titres du Grand Chelem. "J'ai regardé la fin de la finale, même si j'aurais aimé être là. Rafa a été incroyable, extraordinaire. Il faut aussi féliciter Daniil, qui a aussi été extraordinaire", a déclaré Zverev lundi lors d'une conférence de presse à Montpellier, où il fait son retour cette semaine. Invité par les organisateurs, le vainqueur de la tête de série n°1 du dernier Masters a été exempté du premier tour. Il disputera donc son premier match mardi ou mercredi contre Ivashka ou McDonald.

Zverev : "J'ai joué un mauvais Open d'Australie".

En attendant, celui qui avait tout gagné dans l'Hérault en 2017, où il s'était imposé en simple et en double (aux côtés de son frère Mischa), ne boude pas son plaisir de revenir dans une ville où il n'a jusqu'ici connu que de bons moments. "Je reviens à Montpellier parce que j'ai de super souvenirs ici, j'aime le temps qu'il fait ici, le soleil, et j'ai gagné avec mon frère en 2017", a expliqué l'Allemand, qui espère soulever à nouveau le trophée pour retrouver le sourire après son passage manqué à Melbourne, dont il n'est pas fier, tout comme de la pression qu'il a subie. "J'ai fait un mauvais Open d'Australie. J'avais beaucoup de pression en Australie, tout le monde me disait que je pouvais devenir numéro 1 mondial si je faisais une bonne performance là-bas, et j'étais déçu de mon résultat". " Il devra notamment faire face à la concurrence de Gaël Monfils, Roberto Bautista Agut et Nikoloz Basilashvili, qui se battent également pour le titre.