"Les gens ont une fausse image de Daniil".

"Les gens ont une fausse image de Daniil".

Même si Daniil Medvedev a laissé entendre, après sa défaite dimanche en finale contre Rafael Nadal, qu'il pourrait faire l'impasse sur Roland-Garros et Wimbledon, l'Espagnol sait que le Russe ne mettra pas ses menaces à exécution. De plus, Nadal souhaite défendre le numéro deux mondial, qui a été fortement critiqué pour son comportement à Melbourne.

"S'il y a un tournoi sur dur à Moscou avant Roland-Garros ou Wimbledon, je le jouerai. Même si cela me fait manquer Wimbledon ou Roland-Garros ou un autre tournoi (...) L'enfant jouera pour lui", a laissé tomber un Daniil Medvedev très énervé dimanche lors d'une conférence de presse, assurant devant les journalistes que "le petit garçon a cessé de rêver". Rafael Nadal, son adversaire en finale dimanche, a estimé qu'il ne fallait pas prendre ces menaces au sérieux. L'Espagnol, qui a évoqué dans le journal français L'Equipe son 21e titre après la finale, comprend que le Russe soit frustré et énervé après sa défaite. Il est toutefois convaincu que le numéro deux mondial ne continuera pas une fois que la colère sera retombée. Je pense que tout ce qu'il a dit lors de la conférence de presse de dimanche soir était juste pour le moment", a déclaré le héros du début de saison sur les courts de tennis. Il est assez intelligent pour adapter tout ce qu'il y a à adapter".

Nadal : "Daniil est quelqu'un de très gentil".

Si de nombreux spectateurs, mais aussi des experts, ont été choqués par le comportement de Medvedev durant ces deux semaines - le vainqueur du dernier US Open s'en est notamment pris à deux reprises aux arbitres avec des mots qui auraient pu (dû ?) lui valoir une disqualification - Nadal assure qu'il ne faut pas s'arrêter à ces apartés d'un Daniil colérique, dont le fond de jeu est bien meilleur que le personnage qu'il a donné à voir à Melbourne. Je pense que les gens ont une fausse image de Daniil, peut-être à cause de certains comportements qu'il a eus sur le court", souligne le Majorquin, qui se transforme en défenseur du Russe le temps d'une interview. Je le dis avec le cœur, dans le vestiaire, en privé, c'est quelqu'un de très gentil, de très attentionné, quelqu'un de calme avec qui je m'entends facilement". Je ne suis pas sûr que cela compensera le comportement de Medvedev ces derniers jours, car il n'a jamais été aussi proche de franchir la ligne jaune que lors de l'Open d'Australie.