L'histoire se répète pour Paire

L'histoire se répète pour Paire

Comme l'an dernier, Benoît Paire s'est arrêté dès le début de ce Roland-Garros. Malgré le gain du troisième set après la reprise du jeu mardi, l'Avignonnais, toujours trop inconstant et qui peut se le reprocher, s'est incliné en quatre sets (6-3, 7-5, 1-6, 7-5) face au Biélorusse Ilya Ivashka, 50e mondial.

Benoît Paire n'a pas eu de chance avec la couleur orange. Après avoir été interrompu par la pluie la veille et s'être incliné (6-3, 1-2), le Français n'a pas réussi à renverser la vapeur face à Ilya Ivashka. Après une défaite en quatre sets (6-3, 7-5, 1-6, 7-5 en 2 heures et 34 minutes de jeu) contre le Biélorusse, Paire a une nouvelle fois quitté Roland-Garros, comme l'an dernier. Une énième déception pour celui qui accumule les défaites depuis le début de l'année et dont les victoires ne se comptent même pas sur les doigts d'une main (quatre succès en 2022). Toujours aussi inconstant, le 78e mondial a offert le deuxième set à son adversaire après un jeu totalement raté (quatre doubles fautes). Ensuite, l'ancien protégé de Lionel Zimbler a enfin lâché ses coups et retrouvé son coup droit. Il a semblé revenir complètement dans ce match et a remporté facilement le troisième set avant de prendre également l'avantage dans le set suivant (4-1), le tout face à un Ivashka au plus mal. Mais pas pour longtemps.

Paire rate trois balles de cinquième set

Car une fois de plus, Paire a été rattrapé par une inconstance assez déconcertante, notamment au service (24 doubles fautes dans ce match). Et même trois balles de set à 5-4 n'ont pas suffi à lui permettre de revenir et de s'offrir un cinquième set avec lequel, dans une ambiance de corrida tout à son avantage, il aurait naturellement démarré avec un avantage (les "Benoît, Benoît" n'ont pas cessé). Malheureusement pour le huitième de finaliste de l'édition 2019, il s'est à nouveau effondré, laissant Ivashka lui indiquer la sortie dès le début. Il a quitté le terrain la tête basse, conscient qu'il n'avait peut-être jamais semblé aussi fragile mentalement que cette saison.